Bon je vous demande de ne pas rigoler, mais moi, ça fait 4 ans que je continue à faire comme si Olga était toujours là!

Quand mon mari se levait le matin tôt, il faisait rentrer la chienne (qui dormait dans le couloir) dans notre chambre et elle se couchait sur la descente de lit à côtê de moi. J'entends encore le gros soupir de bien-être qu'elle poussait en se couchant!

Donc, le soir quand je me couchais, je posais mes pantoufles loin de la descente de lit pour laisser la place à Olga le matin.

Eh! bien depuis 4 ans qu'elle est partie, tous les soirs je pose mes pantoufles.....

Je ne peux pas me défaire de cette habitude! j'aurais l'impression de commettre un sacrilège!
Et puis, j'aime à croire qu'elle vient toujours se coucher à côté de moi.

Alors, ne vous sentez pas fous ou illuminés, parce que nous sommes très nombreux à l'être, et que nous ne faisons de mal à personne.

c'est pas moi qui va rire de cela, oui c'est un peu une sorte de...messe, un rituel immuable, ca nous permet de les rendre vivants, moi je rentre dans la maison et je dis : Il est où mon gros

NON jene rigole pas non pluss je trouve cela au contraire très joli.. t'inquiète pas cyril, dès que je suis chez moi, j'ai des gestes vis à vis de pyrrhus qui n'est pluss là- c'est très étange, après cela passe, je réalise qu'il n'est " vraiment" plus là ! j'ai encore beaucoup de mal à supporter son absence dans la maison
je pars en vacances ala fin de la semaine, cela va me faire pareil das la voiture, des années qu'il était avec moi !
j'espère qu'à la rentrée j'arriverais àrevenir chez moi sans le chercher
je dois dire que c'est pas drole du tout

bonne fin de soirée à tous

Tu m'as fait rire Cyril quand tu as écrit: il est où mon gros?

Mais c'était un rire ému!
Que d'amour, que d'amour!

Parler à un animal absent parait complètement loufoque, et pourtant... pas si absent que ça!

Après le décès de ma jument, j'allais dans le box où elle se terrait juste avant de mourir, et je lui demandais si elle allait bien, je carressais le vide et j'embrassais ses doux naseaux.

Je lui chantais la petite chanson qui n'était qu'à nous deux et je repartais complètement dévastée.

Combien de fois, cinq ans après, ai-je fait la même chose?
Je rentre dans le box et je dis: tu es là Bêtise? J'espère que tu vas bien!

Et maintenant, grâce à Annie, je sais qu'elle va bien.

Le chagrin s'atténue, mais ni l'amour ni la présence invisible.

Et rien que d'écrire ça, je sens que mon chagrin est toujours là.

Ma jument..... j'ai cru que je ne remonterai jamais la pente. Je marchais voûtée sans pouvoir me redresser.

Elle était mon rêve incarné, ma beauté sur terre, mon bébé, ma petite jument à moi, si belle, si gentille, si courageuse.
Un jument de compagnie qui se promenait dans le jardin, mangeait le saule pleureur et passait sa tête par les fenêtres pour nous regarder à l'intérieur.

Je l'ai même rentrée dans le garage après avoir sorti la voiture la nuit de la tempête de 99.

Elle m'a quittée le 1er août 2005... il y a juste 5 ans.

Et je vous épargne l'enlevement par l'équarisseur....
A vous achever!

J'arrête là, c'est trop dur.