(suite de mon premier message)
Concernant la mort de l'animal, voici ce que je retiens :
Il est important, avant de prendre la décision d'euthanasier l'animal, de se demander si l'animal veut encore vivre, malgré tout, ou pas.
Certains animaux, malgré leur maladie, leur handicap, ont encore la volonté de vivre et de nous accompagner. On ne devrait jamais euthanasier un animal pour des motifs futiles (exemple : un cheval qui boîte légèrement) ou juste pour s'en débarrasser parce qu'il fait des bêtises.
Même s'il souffre. Si la souffrance est trop forte, l'animal peut avoir la possiblité de sortir de son corps et d'y revenir, plusieurs fois, s'il a décidé de rester avec son maître, généralement pour le soutenir dans une épreuve. Cela lui permet de supporter sa souffrance.
La vie est sacrée, et malgré ses souffrances l'animal peut encore désirer rester : à nous de savoir lire en lui. Laïla explique qu'elle travaille avec les médecins du Ciel, qui disent qu'il est important, autant que faire se peut, de protéger la vie. Même si, après la mort, s'ouvre un autre monde lumineux pour l'animal. Bien sûr, ceci ne s'applique que si l'animal veut rester.
En revanche, lorsque l'animal est prêt à partir, tout se passe beaucoup plus simplement pour lui que pour nous. Il accepte facilement son sort, car il est conscient que la mort n'est pas une fin. Il s'y prépare, c'est naturel pour lui. C'est lorsque le maître n'accepte pas de le laisser partir que l'animal a du mal à accepter sa mort.
Aucun animal ne meurt seul : en les contactant, LaÏla voit les êtres célestes qui viennent les chercher. La souffrance n'est que très passagère. Très vite, l'animal quitte son corps et est emporté dans la lumière. Lorsqu'un animal sauvage est attaqué par d'autres, dans la nature, son esprit quitte son corps généralement au moment même où les crocs de ses attaquants fondent sur lui.
Au sujet du chagrin, elle explique que les maîtres ont peur de perdre leur chagrin, car il leur rappelle la présence de leur animal et les garde attachés à lui.
(comme avec les décès d'humains en somme).
Certains animaux ne font qu'un court passage dans notre vie : généralement c'est pour nous apporter quelque chose de précis, nous apprendre quelque chose. Puis ils s'en vont.
Parfois ils sont là pour nous faire rejouer une situation du passé et qui nous a marquée, pour nous en guérir : et il s'agit souvent d'abandon, de délaissement, de négligences de la part d'autrui que le maître a vécu, souvent dans son enfance. Lorsque Laïla contacte ces animaux-là après leur mort, ils ont un message à transmettre en ce sens qui éclaire les choses.
Souvent aussi ces animaux-là sont en compagnie d'un être cher (humain) disparu, proche du maître, qui transmet lui aussi un message. Ou bien, ils viennent nous dire qu'il faut pardonner à telle personne, pour pouvoir se sentir mieux par la suite, voire guérir de certaines maladies, et vivre mieux tout simplement. Situations déjà évoquées dans le premier livre de Laïla : "communiquer avec les animaux"
(merveilleux livre, je vous le conseille).
(ce genre de message, pour ma part je l'ai déjà lu, mais avec des communications d'humains décédés, dans des livres écrits par des mediums)
Elle explique aussi que les animaux ne veulent pas que nous nous sentions coupables. Ils veulent que nous soyions heureux, que notre vie se poursuive. Cette culpabilité peut être le reflet d'autres situations du passé, dans notre vie, où nous estimons n'avoir pas été à la hauteur, ou bien n'avoir pas été respecté, aimé, compris...
Cette souffrance réveille d'autres souffrances du passé. La culpabilité n'a pas lieu d'être : il y a beaucoup d'amour pour nous et pour nos animaux, partout, dans ce monde-ci et dans les autres. Il n'y a pas de jugement, c'est nous qui nous jugeons nous-mêmes.
Au sujet des signes : ils viennent plus facilement lorsque le maître s'est délivré de sa culpabilité et a accepté la mort de l'animal.
(ce qui n'empêche pas le chagrin, bien sûr).
Elle dit aussi que les chats, les chevaux et parfois les chiens captent les esprits : les chats peuvent passer des heures à fixer un coin du plafond.
(je confirme que c'est le cas : mon chat Figolio, hier encore, observait fixement quelque chose, juste derrière moi : mon ange gardien, je présume... et ce n'est pas la première fois qu'il fait ça).
Je fais court, car il est impossible de résumer ce gros livre en quelques lignes. Il y a beaucoup de belles histoires entre maîtres et animaux, dans lesquelles nous nous reconnaîtrons, tous et toutes ici.
Lisez-le, profitez-en avant qu'il ne soit épuisé, comme celui de Kim.
J'ajouterai peut-être quelques lignes ici quand j'aurai lu les derniers chapitres.