Une bien belle histoire qui m'a été contée via un site .
La femme au chien blanc
Marie-Noëlle est âgée d’une petite cinquantaine d’années ; elle m’a raconté ceci.
« A L’âge de quatre ans, lorsque ma mère m’a pour la première fois conduite à l’école maternelle, juste avant de partir, tandis que ma mère se préparait, au bout du vestibule de la maison, j’ai vu une femme qui me regardait d’un air doux, et à ses pieds, un petit chien blanc, du genre de ceux qui ont les poils tombant sur les yeux m’observait aussi. J’ai demandé à ma mère qui était la dame avec le chien au bout du couloir, mais elle n’a rien vu, et elle m’a dit que c’était mon imagination.
La même chose s’est reproduite deux ans plus tard, une semaine avant que mon père n’annonce à ma mère qu’il la quittait pour une autre femme, et cette fois, la dame était triste, et elle portait le petit chien entre ses bras.
A huit ans, je vis le petit chien blanc tout seul dans ma chambre ; Il semblait très réel ; je voulus m’approcher, mais il disparut. Quelques jours plus tard, ma grand-mère à laquelle j’étais très attachée, fut trouvée morte le matin.
A quinze ans, une camarade de mon âge voulut m’entraîner dans une « boum » organisée par des garçons plus âgés, et elle suggérait que je puisse dissimuler le fait à ma mère en lui disant que j’allais dormir chez ma meilleure amie, à savoir une amie de toujours en qui ma mère avait confiance. J’eus la tentation d’accepter, mais à l’instant où j’allais donner réponse favorable, je vis apparaître la femme au petit chien, et elle avait la mine réprobatrice ; je refusai donc. La fête eut lieu, et cette camarade fut violée par ces jeunes plus âgés.
Par contre, à dix-neuf ans, je fus invitée au mariage d’un cousin. A cette époque lors des mariages, on trouvait un jeune homme pour servir de cavalier à chaque jeune fille célibataire, et j’avais dit à mon cousin de ne surtout pas m’affecter un cavalier; il avait consenti à ma demande. La veille au soir, je vis apparaître dans ma chambre, la dame et son petit chien ; la dame souriait avec tendresse. Du moins l’évènement annoncé devait-il être heureux. Lors du vin d’honneur, je vis un très beau jeune homme venir féliciter le jeune couple. Ce jeune homme n’était pas du nombre des invités, mais comme suite à un imprévu, un invité s’était décommandé, il fut invité de dernière minute, et « hasard » ou destin, il fut mon vis-à-vis, m’invita à danser… et devint mon époux.
Les années qui suivirent, j’eus encore deux apparitions de la dame au petit chien, et ce furent les dernières.
Cette dame était sans doute l’esprit qui me guidait.
Il y a seulement quelques années, ma mère me parla d’une vision qu’elle avait eu lorsque j’avais quelques mois à peine. J’étais dans mon berceau, dans la chambre, je gazouillais ; ma mère entra dans la chambre et vit un faible instant une femme de douce expression, penchée sur le berceau. Par contre, elle n’avait pas le souvenir d’un petit chien blanc qui aurait accompagné la dame.
Il y eut une suite. Il y a quelques années, lors d’un séjour en Côte d’or, nous nous promenâmes dans un village, et je ne sais pourquoi, je fus attirée par le cimetière ; à peine y étais-je entrée que je vis devant moi, un petit chien blanc qui semblait m’attendre ; j’avançai vers lui, alors il continua puis s’arrêta pour voir si je le suivais, et il s’arrêta devant une tombe, encore fleurie. Une photo ornait cette tombe ; je reconnus le visage de la dame au petit chien ; cette personne était décédée quelques semaines avant ma naissance. J’étais ébahie, lorsque j’entendis quelqu’un derrière nous (j’étais avec mon époux).
- Auriez-vous connu ma grand-mère ? – demanda l’homme un peu plus âgé que moi.
- Non ; son visage m’a attiré… et aussi un petit chien blanc qui m’a conduit jusqu’ici.
- Une vieille histoire ce petit chien ; lorsque j’avais cinq ans, je jouais souvent avec Toby – c’était le nom de son chien - lorsque j’allais chez ma grand-mère, et puis lorsqu’elle est morte, j’ai cherché Toby ; il était introuvable. Les obsèques ont eu lieu. Quelques jours plus tard, le gardien du cimetière a trouvé Toby, mort sur la tombe de sa maîtresse. Depuis, j’ai entendu dire qu’on apercevait un chien blanc parfois dans le cimetière
- Nous avons vu ce chien comme je vous vois !
- Tu l’as vu – précisa mon époux - moi pas !
- Comment était votre grand-mère ?- demandai-je à l’homme.
- Elle fut institutrice de ce village, et même à la retraite, elle a continué à faire travailler des petits ! Très dévouée… Je suis certain que dans l’au-delà elle continue d’aider les autres !
"Je n’ai ni démenti ni confirmé, car longtemps, j’ai voulu garder pour moi toute cette histoire, de peur qu’on ne me traite de folle, mais à présent je ressens le besoin d’en parler. J’ai eu de la chance d’avoir ce guide, dont le prénom était Jacqueline. "
(Cette merveilleuse histoire vient de ce beau lien :
marie.roca.over-blog.com/categorie-10482351.html)
Bon w-e !
catlover