C'est beaucoup de chagrin, la perte d'un animal, Mimoune, et j'en ai perdu pas mal car je suis loin d'être jeune. Il y a une vingtaine d'années, j'habitais un village et la route m'en a pris plusieurs, le poison dans les vignes et autres malheurs. J'avais écrit cette chanson :
J'avais cinq petits compagnon
Quand je partis dans ma maison
Les vignes étaient empoisonnées
Zita nous a quittés
Marlène est passée sous les roues
Ce fut un chagrin fou
Cléo n'est jamais revenue
Nous l'avons longtemps attendue.
Ils dorment près de la rivière
Elle berce leur éternité
Tout près de là un cyprès fier
Dresse sa majesté
Y a des cailloux, y a des roseaux
Y a des jardins, des oliviers
Ils dorment près de la rivière
Elle berce leur éternité.
Quand à mon tour je m'en irai
Quand sonnera l'heure dernière
Ils seront là, ils seront tous
Venus pour me guider
Ils m'emmèneront avec eux
Là-bas dans la lumière
Ils attendent sur leur derrière
Que vienne mon éternité
Ils attendent sur leur derrière
Que vienne mon éternité.
Pour vous aussi, Maurice sera là. Je suis persuadée qu'ils ne nous oublient jamais.ils attendent que nous poussions la porte à notre tour. Bien amicalement, MF