Maya écrit:
[quote]
La chose qui me gêne c'est le ton parfois très cupabilisateur, réprobateur ...

si tu lis les contacts précédents, il y a de la colère mais n'est ce pas normal, elle vit, elle souffre, elle réagit c'est déjà pas mal. ELle ne va pas nous remercier du mal qu'on lui a fait. Si on se culpabilise, on a bien raison.


La phrase "mon sang giclera sur vous" me laisse comme un malaise ... Ca ne lui ressemble pas. et pourquoi pas une bonne mère aimante ne pourrait elle pas dire à ses enfants "vous m'avez fait mal et je paie les pots cassés maintenant". C'est la réalité quand même ça n'enlève rien à l'amour il me semble.


Est ce qu'un esprit du bas astral aurait pu brouiller la communication ? non pas du tout, il n'y a pas besoin d'être du bas astral pour ne pas apprécier être saccagée et le dire. Pourquoi ne le dirait elle pas ? Si on veut que les choses changent, faut dire les choses. C'est juste que son amour est suffisamment grand pour qu'elle puisse continuer à aimer. AImer ne veut pas dire tout accepter ni se taire mais pouvoir dépasser les choses et faire en sorte que ça ne se reproduise plus.

annie écrit:

Maya écrit:

c'est très différent de "mon sang giclera sur vous"

Le point ici n'était pas sur quoi dire mais comment le dire. Mon malaise venait simplement de là.
c'est vrai que l'image est violente surtout si on la prend au sens propre.

par contre en symbolique c'est plus doux et tout aussi déjà réel et réalisé.

Le sang est symbole de vie en terme humain, pour elle, c'est ce qui la constitue, la nourrit, sa sève. Elle a été abimée et épuisée dans ses ressources, comme plus de sang de vie.
Les conséquences en ont bien jailli sur les humains, de diverses manières pas douces du tout, dont les catastrophes naturelles. Je le comprends comme l'image qu'on recevrait les éclaboussures de ce qui la constitue du fait de nos actes comme une conséquence en retour sur nous.
Je le trouve très parlant et juste puisque nous l'avons déjà connu.
Ce genre de lecture fait encore plus prendre conscience qu'elle est vivante et qu'on est partie prenante de sa santé. Tout ce qui était abstrait devient bien plus concret dès qu'on admet qu'elle est une Entité vivante, à part, qui évolue.

Quelle belle leçon de responsabilité nous donne t-elle là.

C'est vrai que nous sommes coupables, une culpabilité partagée, à des degrés divers, par tous les humains. Puisque nous sommes plusieurs milliards à porter ce poids, nous le ressentons à peine. Nous n'en avons même pas conscience pour la plupart d'entre nous.

Pour ma part c'est une culpabilité qui me pousse plutôt à réfléchir et à réagir. La tristesse est là, mais elle doit servir à quelque chose, ça ne sert à rien d'être triste si on n'agit pas derrière. Tout cela doit nous pousser à l'aimer et à le lui montrer, à la respecter. C'est une prise de conscience.

Comme tu dis Corolle, ceci doit nous faire prendre conscience de notre part de responsabilité, pour agir et changer face à elle.