C'est vrai Dany, on peut avoir de bons voisins partout.
Quand j'habitais en ville, j'en avais aussi d'excellents.
Depuis 27 ans que je suis à la campagne, j'apprécie encore plus les bonnes relations de voisinage car la vie est plus difficile qu'en ville, surtout avec les animaux en extérieur, et se soutenir mutuellement est bien réconfortant.
Chez nous le troc connait un grand succés et tout le monde y trouve son compte. L'entraide est indispensable, surtout quand les bêtes s'échappent de leurs patures (vaches, chevaux, ânes, cochons ou moutons). Il n'est pas rare qu'on enjambe une clôture pour retourner une brebis sur le dos ou qu'on rabatte dans un champ un veau évadé.
Quand on ne sait pas à qui appartient l'animal on appele celui qui est susceptible de le savoir et l'info circule jusqu'au destinataire.
C'est comme ça qu'un ami du village voisin nous a téléphoné en pleine nuit la fois qu'une autre amie, en allant travailler, avait vu nos chevaux sur la route et n'avait pas notre téléphone.
Je comprends ta joie de vivre au milieu de tes animaux et j'espère qu'un jour je pourrai faire comme toi !!!
Oui, c'est une grande joie car ils ne me déçoivent jamais et m'apportent beaucoup.
Mais c'est aussi physiquement très lourd, surtout quand les conditions climatiques s'en mêlent. Et puis, il y a aussi le temps qui passe.... parole de grand-mère!
Val, la première fois que je suis montée à cheval, adolescente, le moniteur me criait sans arrêt des: "Mais elle a de la sécotine sous les fesses...!" qui me faisaient pleurer!
Tout ça parce que je n'avais pas compris comment faire le trot enlevé! Et il n'a pas pris la peine de me l'expliquer.
Malgré cette désastreuse première expérience, j'ai persévéré dans un autre centre équestre où je suis devenue une bonne cavalière grâce à un instructeur qui savait s'y prendre.
Grâce à lui j'ai appris, non seulement à monter, mais aussi à m'occuper des chevaux.
Il est malheureusement décédé très jeune et ça a été le premier drame de ma vie. Je lui serai éternellement reconnaissante de tout ce qu'il m'a appris, même si je ne monte plus depuis le décés de ma jument Bêtise.
Je ne comprends pas qu'on n'ait pas essayé de te faire tourner en longe car c'est très rassurant pour commencer et ça met en confiance.
Il y a quand-même des centres équestres plus compréhensifs puisqu'Annie a pu en bénéficier à ses débuts.
Corolle, jai parlé de cette histoire de vaches qui auraient pu charger à un autre ami éleveur de vaches, qui m'a dit: "meuuuhhh! non! c'est impossible, les vaches ne sont pas méchantes et acceptent bien les autres animaux avec elles". Hi! hi!
Et quand je vois mes chevaux (surtout Etoile) discuter des heures entières avec elles par dessus la clôture mitoyenne, je me dis qu'effectivement il n'y a sans doute pas de risques.... mais avec le taureau dans le troupeau, on ne sait jamais!