Nahéva écrit:
Il semblerait que la mort de Méo ait servi de détonnateur!
Ton mal être été déjà là et ce décès n'aurait fait que l'amplifier.
C'est ce que je pense aussi. La souffrance est naturelle, le chagrin aussi bien sûr, mais de là à vouloir mourir il y a une marge. Pleurer est parfaitement sain, mais la vie doit finir par reprendre le dessus.
Quand ma pépette est partie, j'ai eu l'impression que mon chagrin avait ouvert une vanne et que d'autres chagrins s'écoulaient en même temps. C'est sans doute normal, la vie nous force souvent à "prendre sur nous", endurer des choses difficiles pour continuer notre route, et parfois refouler certaines émotions parce que nous n'avons pas la possibilité de les exprimer. On se crée ainsi des sortes de murs intérieurs.
Et voilà qu'une émotion plus forte que les autres arrive, en l'occurrence le deuil d'un être cher, et tout s'écroule, comme le barrage d'une montagne.
Quand Cachou est partie, j'ai eu le sentiment d'arriver au bout d'un chemin. Depuis je prends le temps de méditer, je pratique l'EFT, j'évite le stress autant que possible, je mets les choses au clair en moi et je me sens mieux. Jusque-là je ne comprenais pas l'expression disant "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". Je commence enfin à la comprendre.
Je sais que tout cela fait partie du chemin spirituel pris voici déjà pas mal d'années. Nous avons en nous les ressources pour nous en sortir.
Mais parfois ces ressources sont épuisées et il faut se faire aider par une batterie de médicaments, de soins, de médecins. J'espère que tout cela pourra t'aider. En tout cas ne reste pas seule avec ta souffrance, n'as-tu pas quelqu'un qui pourrait s'installer chez toi quelques temps pour veiller sur toi ?
Ces images tristes de Méo qui t'obsèdent font partie du passé. C'est quelque chose qui a eu lieu mais qui est fini. Méo vit toujours, tu en as eu la preuve grâce à Annie ! Sa mort n'a été qu'un court instant dont il est déjà remis. Il pense à toi et il n'a pas cessé de t'aimer. Je te souhaite de te sentir mieux aujourd'hui.