Il y a à peine un demi-siècle, les orques étaient vus comme des animaux extrêmement dangereux et féroces. Les récits qui entretenaient la peur à leur égard ne manquaient pas.
En Juin 1964, un orque mâle, Namu, fut pris dans des filets de pêche. Il fut emmené à Seattle dans un Aquarium. Namu fut le tout premier orque à être exposé devant le public. Il accepta cet emprisonnement, devinant l'importance qu'il pourrait avoir auprès des humains qui jusque là s'étaient montrés sanguinaires envers les orques. Les conditions d'emprisonnement étaient telles qu'il ne put vivre que 11 mois. Mais il toucha un public large en ces quelques mois. Le propriétaire de l'aquarium nageait, jouait avec lui et prouva que les orques étaient des créatures gentilles et non des tueurs.
La popularité de Namu avait été telle que, très vite, on se mit à capturer de jeunes orques et à les mener dans des aquariums et parcs animaliers marins. Les orques qui refusaient de telles conditions de vie se laissaient mourir rapidement, les autres acceptèrent cet emprisonnement comme une mission auprès des humains. En à peine quelques décennies, la perception qu'avaient les humains des orques avait radicalement basculé.
Les orques ne sont maintenant plus que très rarement capturés. On vient les voir en bateau dans leur environnement naturel.
C'est dans ce contexte que Mary Getten et Raphaela Pope décidèrent de communiquer avec les orques.
Les orques sont de la famille des dauphins.
Ils vivent en groupe dans des familles matriarcales constituées de mères et de leurs enfants, petits ou devenus grands. L’interlocutrice préférée de Mary et Raphaela était Granny, une orque résidante de 80 et quelques années (un âge très honorable pour un orque), matriarche de sa famille, vivant avec ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Les pères appartiennent toujours à une autre famille.
Granny appelait Raphaela et Mary affectueusement « Mes filles »…
Famille
Granny : « Nous sommes dévoués envers notre famille. Nous avançons tel un. Le groupe et son énergie sont les choses les plus importantes dans notre système. L'individualité est secondaire. Quand nous voyageons, nous pouvons être proches ou éloignés, mais nous restons unis.
Bien qu'il y ait de l'espace entre nous, nous sommes connectés énergétiquement. »
« Chacun apporte ses qualités. Cependant, nous ne nous voyons pas séparés à la façon des humains. Je vois mes enfants comme une extension de moi-même. Nous sommes tous un. »
« Nous n'avons que de l'amour les uns pour les autres, tout comme nous nous aimons nous-mêmes. Il n'y a pas de compétition et tout est fait pour le bien de la famille. Nous restons ensemble pour toujours, liés par l'énergie, l'amour et l'harmonie. Nous jouons ensemble, nous dormons ensemble, nous partons à l'aventure ensemble. »
« Nous nous reconnaissons les uns les autres grâce à la vibration et l’empreinte énergétique unique que chacun émet. La vue n’est pas essentielle. Il y a aussi la reconnaissance sonore, mais elle reste secondaire. »
« Je sens chaque membre de ma famille autour de moi. Je peux scanner l’énergie et savoir si tout le monde est là. »
« Nous sommes une société simple. Parce que nous n’avons pas de hiérarchie, nous vivons dans l’égalité. »
Les baleineaux :
« J’aime les petits ; je suis donc souvent appelée pour garder les baleineaux. C’est bénéfique pour tous. Une mère a besoin de pauses par rapport à l’attention constante qui est requise d’elle pour s’assurer que son bébé est en sécurité et ne se met pas en danger. Elle prend ces pauses pour sa paix intérieure, pour se détendre, ainsi que pour chercher de la nourriture.
C’est bon aussi pour les petits de passer du temps avec d’autres membres de la famille. C’est important pour eux de comprendre leur place dans la famille. Et il est important pour chacun de se lier et de connaître intimement tous les membres de la famille. Comment les adultes peuvent comprendre les jeunes sans passer du temps avec eux ? Ainsi, c’est bénéfique pour tous. »
« Les petits sont vulnérables et nous prenons grand soin d’eux. Nous sommes extrêmement tolérants et ne les disciplinons pas ; cependant ils doivent être respectueux envers leurs aînés. »
« Dans notre espèce, nous nous investissons énormément sur un seul bébé. Nous ne sommes pas comme les poissons qui font des milliers et des milliers d’œufs. La naissance d’un baleineau est un grand événement. Le baleineau sera nourri et très protégé. »
« Les baleineaux débordent de questions. Ils veulent savoir comment le monde marche. J’aime les voir si curieux, remplis d’émerveillement et de lumière. »
Y a-t-il des désaccords et des disputes entre vous ?
« Bien sûr. Nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d’onde. Les baleines ont des personnalités, et là où il y a des personnalités, il y a des conflits. »
Y a-t-il des violences au sein d’une même communauté ?
« Oui, cela peut arriver. Heureusement, c’est extrêmement rare. » (Granny a donné un exemple, mais qui est arrivé dans une autre de ses vies d’orque.)
Célébrez-vous des fêtes annuelles comme nous ?
« Oui. Nous célébrons l’arrivée du saumon. C’est un temps de retrouvailles avec d’autres familles d’orques après une longue séparation. C’est un temps de grande joie. »
Sauter hors de l’eau :
« C’est très amusant. Nous adorons faire ça ! C’est un plaisir sensuel de heurter l’eau. D’abord nous nageons un peu sous la surface pour prendre de la vitesse. Et nous explosons à travers la surface, l’eau coure sur nos corps, alors que nous sentons le soleil sur notre peau.
Hors de l'eau, nous sommes libres par rapport aux limitations qui nous retiennent. Puis nous commençons à tomber, l’air file sur nous, nos corps se retournent. SLAM, nous heurtons l’eau et nous nous sentons retourner chez nous, l’eau froide nous entourent à nouveau. C’est excitant et ça me fait me sentir puissante.
C’est aussi un plaisir pour nos yeux – toutes ces couleurs et la luminosité du monde du dessus.
Nous aimons jouer les uns avec les autres, sautant complètement hors de l’eau, souvent pour voir combien de fois nous pouvons le faire et quelle hauteur nous pouvons atteindre. Les enfants surtout adorent ça.
Sauter est une expression de notre joie, de notre nature joueuse. »
Et quand vous vous élevez verticalement hors de l’eau et redescendez ensuite ?
« C’est pour regarder. Nous aimons regarder. Nous ne voyons pas beaucoup sous la surface. La lumière est faible. C’est très terne et les couleurs ne sont pas vibrantes. Tout est plutôt voilé, sombre et flou. Voilà pourquoi nous sortons la tête de l’eau. Je peux voir la terre ferme. Je vois les bateaux, les oiseaux, les arbres, les rochers. Je vois les ailerons de ma famille au loin. Et c’est un plaisir sensuel de sortir ainsi à la surface [ : l’eau galopant sur la peau, le contact de l’air, la chaleur du soleil et soudain une explosion de lumière et de couleurs (description de Mary Getten qui sent ce que Granny sent).]»
Le toucher
« Sous la surface, nous nous roulons et nous nous frottons les uns contre les autres entre amis ou membres de la même famille. C’est très, très plaisant pour nous. Non seulement nous aimons le contact doux peau à peau, mais nos tournoiements créent de petits vortex d’eau qui nous chatouillent et nous caressent d’une façon sensuelle et plaisante. »
« L’endroit où nous allons pour nous frotter aux rochers est à 2 semaines de notre lieu résidentiel habituel. Cela nous débarrasse des vieilles peaux et des parasites et nous assure une peau saine. »
Se situer dans l’espace
« La vue n’est pas très utile pour les longues distances, nous utilisons l’écholocation pour nous rendre compte où nous sommes et où nous allons. »
« Le trajet de nos voyages est planifié. Nous savons exactement où nous sommes et suivons ces mêmes chemins depuis bien des années. »
L’ouïe
Des musiques de musiciens célèbres et même les cris de fillettes intéressent beaucoup ces maîtres de l'écholocation, comme Ruffles, le fils de Granny, considéré par sa famille comme un Bouddha :
« J’aime [quand les filles crient mon nom]. Cela envoie une vague de leur énergie dans mon champ. Elles augmentent mon pouvoir et moi le leur, bien qu’elles ne soient que des bébés. Il y a une communion entre nous. J’aime les jeunes. J’ai eu des vies humaines et je comprends ces petites très bien. Je les visite dans leurs rêves. »
Communication
Granny : « Nous parlons télépathiquement les uns avec les autres et gardons ainsi le contact. C’est notre mode de communication principal. Comme nous sommes incapables de bien voir sous la surface, nous devons communiquer pour savoir ce que les autres font.
Dans certaines situations, la communication vocale est plus indiquée – par exemple pour annoncer quelque chose rapidement à tout le monde.
Si nous communiquons tous en même temps télépathiquement, cela devient brouillé. Quand nous chassons le poisson ensemble, c’est bien plus facile de vocaliser. Ainsi, si je lance un appel pour tourner à gauche, tout le monde peut réagir. »
Les chants aussi ont une grande importance chez les orques.
Amours et sexualité
« Il est rare qu’on procrée au sein d’une même famille. C’est déjà arrivé, mais considérez-le comme accidentel. Les ébats au sein d’une même famille sont éducatifs. Nous avons des sentiments sexuels tout le temps. Même si je ne suis plus fertile, je continue à apprécier. »
Mary Getten a vu un orque adolescent poursuivre Granny et s'en étonne.
« Quand un jeune mâle vient à moi avec son pénis décalotté, c’est un comportement normal. Ils ont besoin d’être guidés pour apprendre la meilleure façon d’approcher une femelle.
Ils apprennent à approcher d’une façon délicate mais décidée. Il y a un jeu, une danse qui précède l’accouplement : approche, retraite, approche et cercles. La femelle doit être amenée à être prête. Elle cherche son mâle et a pu l’identifier des semaines auparavant. La danse érotique, le rituel préparent les deux partenaires. »
« Nos accouplements sont complexes et demandent la mise en phase des énergies mâles et femelles. Cela ne peut être fait ni vite ni facilement. Nos accouplements sont précédés par une préparation et des chants. »
« Nous envoyons et recevons des chants d’amour qui nous excitent biologiquement. »
« Quand nous rencontrons nos partenaires d’une autre famille, il y a beaucoup de joie, de tumulte, de bruit. Mais nous nous sommes préparés à cette rencontre, parfois depuis des semaines. »
Comment éduquez-vous les femelles ?
« D’abord, elle doit connaître son corps. Avec des corps aussi grands, il est essentiel de pouvoir orienter l’organe mâle jusqu’à l’organe femelle efficacement et rapidement dans l’eau. Ce n’est pas facile.
Ensuite, pour développer les sensations sexuelles, sa mère caresse sa zone génitale. Cela amène son attention et son énergie dans cette partie. La jeune femelle observe sa mère s’accoupler. En fait, tous les jeunes (non matures) observent et ont des jeux sexuels pendants les accouplements. »
« Il n’y a pas de saison d’accouplements. Quand nous rencontrons d’autres familles, plusieurs femelles s’accouplent et leurs bébés naissent souvent en même temps. Nous avons plus d’opportunités d’accouplements en été.
Nous pouvons décider quand nous préparer et relâcher un ovule. Bien sûr, nous devons être certaines de beaucoup de choses : qu’il y aura assez de nourriture, que notre baleineau actuel est sur le chemin de l’indépendance, qu’un partenaire convenable sera là, bien que le partenaire soit le moins important. »
« L’ovulation ne se fait pas de façon régulière. Elle est volontaire. Quand une femelle est prête à prendre la responsabilité d’être enceinte, elle se prépare à l’événement pour pouvoir concevoir. Si nécessaire, elle peut aussi empêcher la nidation d’un œuf fécondé. »
« Nous pouvons prévoir à l’avance de nous accoupler avec tel ou tel partenaire. Cependant il y a aussi les décisions de dernière minute. Nous pouvons être emportées par notre biologie et si un partenaire pour qui nous nous languissions, n’est pas là, nous pouvons opter pour un autre. »
« Parfois, une femelle peut choisir de ne s’accoupler qu’avec un seul et même mâle et il sera le père de tous ses enfants. C’est commun avec les familles que nous fréquentons beaucoup. »
Mary Getten constate que les rapports sont multiples.
« Il y a une raison biologique à cela. Des rapports répétés peuvent être nécessaires pour la fertilité. »
Pollution
La pollution des océans vous affecte-t-elle ?
« L’effet principal aujourd’hui est qu’il y a moins de saumons. Ceci est dû à la pêche industrielle. Nous ne sommes pas en danger de famine, mais il n’y a pas de comparaison avec le nombre de saumons il y a seulement 20 ans.
Il y a plus de débris dans l’eau, mais cela ne nous affecte pas beaucoup. Il y a plus de bruit, ce qui peut compliquer la réception des signaux entre nous, mais ce n’est pas un problème grave. » (communication de 1995)
Quelle est la plus grande menace pour ta famille actuellement ?
« Le réchauffement de l’eau. Le réchauffement de l’eau modifie la survie du poisson. »
Comment pouvons-nous améliorer votre environnement ?
« Limitez votre nombre [la population humaine mondiale]. Moins vous en faisez pour nous, mieux c'est. Nous n'avons pas besoin qu'on s'occupe de nous. »
Ces dernières années, un nombre anormalement élevé d'orques sont morts. Les autopsies ont révélé que leurs systèmes immunitaires sont affaiblis par la pollution.
Orcan, orque résident décédé : « Les eaux meurent. L'océan entier meurt. Les océans sont dans un plus mauvais état que ce qui vous est dit. Les populations de poissons sont réduites. Il nous est plus difficile de trouver de la (bonne) nourriture. Ce qui tue les orques est une combinaison de maux. »
« Nos morts sont un signal pour vous réveiller et agir, que votre action soit énergétique, émotionnelle, politique ou physique. La terre a besoin d'aide, les baleines ont besoin d'aide. » (communication de 2006)
Les gens qui viennent voir les orques résidants en bateaux :
Granny : « Nous sentons leurs amour, respect et admiration. »
« Sais-tu combien de conversations humaines j’ai écoutées avec grand intérêt ? »
Les animaux reçoivent les images visualisées par les gens.
« Nous recevons des images visualisées de beaucoup de gens et ça nous permet d’en apprendre beaucoup sur votre monde. Les gens ne restent pas concentrés sur une pensée. Ils nous voient, s’excitent et envoient des messages d’amour ou nous demandent de faire des choses. Puis des images du film qu’ils ont vu la veille, des images d’un ami surviennent dans leur esprit, et nous continuons à percevoir ces images. Ainsi nous recevons constamment des informations de votre monde. »
Comment vous sentez-vous par rapport aux très nombreux bateaux de touristes ? (En 1995, à Friday Harbor, où réside la famille de Granny, il y avait 85 bateaux de touristes emmenant des visiteurs 12 heures par jour. Les orques étaient entourés par les bateaux.)
« C’est une question complexe. Ils sont quelques fois nuisibles.
L’amour et la vénération qui viennent à nous depuis les gens sur les bateaux sont une joie. Nous aimons beaucoup cela et leur renvoyons nos salutations.
Ceci dit, nous n’aimons pas le bruit, mais nous nous y sommes habitués. Quand la saison passe, il y a moins de bateaux et nous avons du répit. En fait, nous attendons même de vous revoir au printemps. »
« Nous sommes contents que votre attitude ait changé. Jusqu’à encore récemment, nous étions craints et haïs. La plupart de nos rencontres avec les humains étaient hostiles. Nous sommes contents que la perception humaine ait changé. »
Orques captifs
Les orques captifs choisissent de sacrifier leur vie pour éveiller les être humains. Certains le vivent bien. D’autres sont dépressifs, surtout s’ils ont très peu d’espace et peu de compagnie. Certains se plaignent d’une eau trop chaude et de l’insuffisance de nourriture.
Yaka, décédée depuis mais qui était très consciente de sa mission :
« Ce que je n’aime pas : les gens ne voient que mes capacités physiques mais pas ma vraie essence. Ils sont émerveillés par nos prouesses physiques. Cela les impressionne, surtout les enfants, que nous ayons pu apprendre tous ces tours. Mais parce que les tours exigent de l’intelligence et que nos comportements sont fascinants, les enfants et les adultes ne vont pas voir plus loin.
J’espère que ce projet (ces discussions et leur publication) vont inverser cette tendance. »
Vigga, la timide, sa compagne : « J’apprécie la relation avec les entraîneurs. Je me sens proches d’eux. » (Mary Getten voit l'énergie voyageant entre le coeur de Vigga et les coeurs de ses entraîneurs. Elle constate beaucoup d'amour.). « Les entraîneurs font de leur mieux pour trouver des choses nouvelles et excitantes à nous faire faire, mais nous sommes limitées » (leur bassin est petit).
« J'aime particulièrement éclabousser les gens dans les gradins. Ils émettent des sons délicieux quand l'eau les mouille. »
Beaucoup d’orques en captivité rêvent de liberté. Keiko (le Willy des films « Sauvez Willy »), lui, préférait rester avec ses fans. On l’a relâché, mais il a refusé de rejoindre des familles d’orques et revenait toujours voir les gens. « Je suis Keiko, la baleine captive. C’est mon identité. C’est ma mission et mon but. » « J’ai beaucoup à enseigner aux gens et tant de cœurs à ouvrir. » Keiko fut tenu éloigné des gens pour l’obliger à retourner à la vie sauvage. Il est mort dès qu’il ne put plus approcher les humains qu’il aimait tant.
Keiko
Spiritualité :
Les orques ont des guides spirituels. Granny : « Comment pourrions-nous vivre sans nos guides spirituels ? »
« Les humains avec leur technologie et leur capacité à fabriquer des outils se sont perdus dans leurs propres créations. »
« Les orques croient que nous sommes tous enfants de la Cause Primale (Dieu) et participons à la création quotidiennement. Nous croyons que nous sommes tous d’essence spirituelle, même les humains, et que nous prenons des corps pour l’expérience physique et la croissance. »
« Parce que nous sommes concentrés sur le plan physique, nous avons tendance à oublier les autres réalités. Nous sommes tous d’essence spirituelle et nous nous exprimons sur ce plan particulier en ce moment. »
« Vous, les humains, avez perdu votre connexion avec le Tout, l’unité de la vie. Vous vous êtes séparés du reste de la vie et vous vous êtes perdus dans l’avidité et la possessivité. Quand on est accordé avec la nature et qu'on est dans le flot de l’équilibre de la vie, l’avidité et la possessivité n’existent pas. On a le nécessaire pour survivre. C’est ainsi que nous vivons. Nous ne prenons que le nécessaire et, du coup, toutes les énergies fonctionnent ensemble et s’harmonisent. »
« Vous, les humains, devez abandonner l’idée comme quoi il n’y a pas assez pour tout le monde, que vous devez vous accrocher désespérément à votre part, que vous n’êtes pas connectés à tout le monde et toute chose sur cette planète. Votre idée de séparation est fausse. »
Granny
Source : Communicating with orcas (Mary Getten)
Ressources photographiques : AllPosters.com, Keiko, Granny, orque sautant, autre orque sautant, famille, course, orque suiveur, têtes sorties
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